pierre paliard
(84000 - AVIGNON)

Repenser la distribution des espaces pour une économie symbiotique

Si l’on veut changer nos méthodes culturales et éliminer les pesticides et les intrants chimiques il nous faut préserver précieusement les meilleures terres agricoles en particulier à proximité des établissements humains : faisons respecter absolument la règle zéro artificialisation et encourageons la restauration des sols. Tout nous invite à le faire : respect de la biodiversité, bénéfices pour la santé, plus grande autonomie des régions, économie en CO2, capacité améliorée des sols vivants à retenir l’eau et à la restituer…
C’est le grand combat à mener pour mettre en place une agriculture moderne (usant des technologies les plus pointues mais refusant les manipulations du vivant), à bonne échelle, permettant de nourrir la population localement autant que possible, sans parler des nécessaires transformations des métiers de l’agriculture.
Cela doit se penser dans le cadre d’une économie symbiotique c’est-à-dire dans la volonté de mettre en synergie positive les écosystèmes vivants, les écosystèmes sociaux et la « technosphère » c’est-à-dire les sciences et les techniques utilisées dans le souci constant d’en faire des alliés pour une économie vertueuse décarbonée. Il faut penser en termes d’intégration et de complémentarité entre ville et campagne pour activer toutes les synergies potentielles. La logique de distribution des espaces fonciers doit travailler dans la perspective de ces cycles d’économie circulaire et symbiotique.



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