Terre et batiment pour l’autonomie locale

Il me semble nécessaire de créer de la réserve foncière (avec bâtiments de ferme) afin de permettre des productions destinées au marché local (de la commune ou communes voisines).

Un objectif de 30% des terres situées sur chaque commune me parait intéressant pour débuter.

L’ occupation de ces surfaces devrait être réservée à des professionnels (petites exploitations en bio ou sans traitement chimique ni semences traitées) mais aussi à des particuliers.
Permettre à des particuliers d’avoir accès à de la terre et des bâtiments permettrait à mon avis plusieurs choses:

-Permettre de satisfaire des besoins forts de la population de retour à la terre,
-Sortir de l’impasse de l’accès au foncier pour les projets hors cadre et les personnes voulant s’essayer sans pression de rentabilité et compte à rendre.
-Susciter des vocations, permettre l’expérimentation et un dynamisme local autour de la production de denrées alimentaires et autres produits agricoles.
-Redonner de la places aux réalités du travail de la terre dans des milieux sociaux éloignés du monde rural (même s’ils y habitent)
-Redonner une place centrale au lien à la terre (ancre les personnes, apaise, est porteur de sens, de lien au vivant en général)
-Diversifier les productions et donc le paysage agricole local, ce qui forcément l’enrichi (en terme d’échanges avec les producteurs traditionnels et de biodiversité)

Pour ce qui est des installations professionnelles, que ce soit sur ces terres (les fameux 30%) ou sur le reste, il me semble urgent de prioriser les petites et moyennes surface en bio ou sans traitement, de stopper complètement l’agrandissement, c’est le rôle de la safer, refuser toute séparation des bâtiments traditionnels d’avec leurs terres pour maintenir des entités à échelle humaine.
Profiter des sessions d’activités ou des transmission pour séparer en plusieurs lots cohérents les grandes exploitations (+ de 30ha).
Accompagner ses changements en incluant les agriculteurs et la société civile : Besoin de rencontre de milieux sociaux qui ne se comprennent pas, n’ont pas les mêmes codes.