Quand aidera-t-on une agriculture de proximité?

Dans notre territoire, l’agriculture de proximité a quasiment disparu avec l’artificialisation des terres proche des villes qui a chassé les petits agriculteurs maraichers, en polyculture et les petits élevages. Ceux qui restent écoulent sans problème sur les marchés locaux. Par contre, les grosses exploitations se maintiennent entre une PAC très complaisante à leur égard et une politique nationale à leurs ordres.
Ceux qui veulent s’installer ont le plus grand mal à trouver des terres, et les structures d’exploitation trop importantes ne correspondent pas à leurs besoins. Alors que les circuits courts se développent comme la demande de proximité, que fait la SAFER comme les autorités locales pour permettre de telles installations, créatrices d’emploi et répondant aux besoins des consommateurs?

C’est bien d’enfin s’apercevoir qu’il faut arrêter l’artificialisation des terres agricoles, après 50 ans de dégâts qui continuent. Quand les Alpes de Haute Provence vont-elles comprendre qu’il faut aussi changer de modèle agricole, ou au moins les diversifier?